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Ernest, gros ours marginal, clown et musicien, accueille chez lui la petite Célestine, une orpheline qui a fui le monde souterrain des rongeurs...
Dans le monde conventionnel des ours, il est mal vu de se lier d’amitié avec une souris. Et pourtant, Ernest, gros ours marginal, clown et musicien, va accueillir chez lui la petite Célestine, une orpheline qui a fui le monde souterrain des rongeurs. Ces deux solitaires vont se soutenir et se réconforter, et bousculer ainsi l’ordre établi...
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"Le scénario, très développé et axé autour de la rencontre d'Ernest et de Célestine, ajo
"Le scénario, très développé et axé autour de la rencontre d'Ernest et de Célestine, ajouté à la poésie de Renner et à l'humour sarcastique de Patar et Aubier a simplement abouti à un petit miracle animé.
Car on trouve de tout dans Ernest et Célestine et c'est simplement un enchantement. Les amoureux de Gabrielle Vincent retrouveront la souris et l'ours dans un graphisme fidèle, bien que légèrement moins radical que dans les livres. Avec ses traits un peu plus ronds et ses formes plus fouillées et propices à l'animation, on retrouve ce qui a fait la magie des livres : une poésie de l'épure, de la simplicité avec des décors que le blanc ou la couleur unique n'effraient pas. Réalisé sous flash, on croirait presque à du dessin traditionnel tant le soin apporté à chaque détail est réussi.
Et donc, nul remplissage intempestif et inutile ici : le vide hivernal des images met en valeur le mouvement des corps, composés de quelques lignes et couleurs simples, et apporte une fluidité incomparable et merveilleuse. C'est le principe même du cinéma d'animation qui au cœur de l'œuvre : le mouvement et ses possibilités à la fois narratives et graphiques jusqu'à cette séquence magnifique, le passage de l'hiver au printemps, dans une joyeuse minute d'animation abstraite qui rappelle les travaux Fischinger ou de Richter.
Certaines idées sont reprises à d'autres œuvres mais retravaillées de la plus belle des manières, toujours originales, mêlant joie et effroi, comme ce monde du haut, celui des ours, et ce monde du bas, celui des souris, qui s'affrontent ou s'ignorent mais qui se détestent et d'où s'échappent les deux marginaux au cœur de l'histoire. Et cet univers clos, à part, sur une colline, la maison d'Ernest, qui deviendra également le havre de paix de Célestine : il est caché sous des couches de couleur, comme si le film tout entier était sous leur contrôle. Destiné à première vue aux plus petits, il conviendra parfaitement aux tranches d'âge qui rêvent de poésie graphique et cinématographique un tant soit peu originale et folle.
Bien loin des autres longs-métrages d'animation américains, souvent factices à trop vouloir utiliser l'image de synthèse et l'épate numérique à grands coups de performance sans même se demander si une autre technique ne conviendrait pas mieux, Ernest et Célestine offre une nouvelle fois la preuve de l'originalité des studios francophones."
"On le comprend vite : l'entreprise n'est adaptation que dans le plus beau sens du terme. Elle réunit autour du monde d
"On le comprend vite : l'entreprise n'est adaptation que dans le plus beau sens du terme. Elle réunit autour du monde de Gabrielle Vincent une nuée de créatifs en éveil, qui ont su trouver entre fidélité attentive et touche personnelle l'équilibre idéal, sans jamais perdre de vue la simplicité ludique de l'exercice. "Nous étions tous comme des gosses qui s'amusent à crayonner à partir du dessin de quelqu'un qu'ils admirent. Il ne s'agit pas de reproduire la même chose, bien sûr, mais plutôt d'ouvrir des portes vers son univers." Cet émerveillement retrouvé de l'enfance, Benjamin Renner n'y voit pas seulement l'un des traits de caractère de son expérience, mais bien la formule de la réussite. Et tous de se prêter au jeu avec la meilleure grâce du monde.
(...) Benjamin Renner, qui n'aime rien tant que jouer avec l'abstraction, déploie avec une habileté pleine de grâce une palette extraordinaire d'émotions construites en quelques lignes. Ce "minimalisme" facétieux, qui donnait déjà tout son caractère à La Queue de la souris, semble une mine de travail - et de loisir - inépuisable.
(...) La musique et le trait s'unissent. Leur osmose se célèbre au cours d'une scène abstraite où un dessin hivernal de Célestine prend vie, change de couleurs et de visage, pour figurer de touche en touche, de note en note, l'arrivée du printemps.
Semblables parenthèses font les délices de Benjamin Renner : "C'est sans doute ma scène préférée. J'ai voulu que narrativement comme figurativement le dessin ait une présence forte... Ce sont autant de récréations que Pennac nous a offertes."
Chacun sa touche. Dans ce concert bigarré qu'ils forment, les talents s'accordent et se mettent en valeur sans la moindre déperdition de souffle ou de vérité dans l'expression. Qu'Ernest et Célestine soit l'un des plus beaux films d'animation de ces dernières années, c'est trop peu dire. Disons plus simplement : c'est un film enchanteur."
"Découverte à la Quinzaine des réalisateurs, à Cannes en mai dernier, cette charmante animation prône
"Découverte à la Quinzaine des réalisateurs, à Cannes en mai dernier, cette charmante animation prône la fraternisation entre ceux qui devraient s’ignorer, la souris Célestine, qui va devenir médecin (anticipation des souris qui emmènent les dents de lait tombées des enfants) et qui en attendant est pensionnaire orpheline à qui l’on raconte dans le goût expressionniste des histoires de grands méchants ours, et Ernest, un gros ours clown et musicien plutôt bourru et gourmand qui cache un cœur d’or sous son aspect revêche. Bien entendu, il s’agit d’une parabole sur la différence, le droit à l’existence de l’autre et les vertus du rapprochement et de la fraternité. C’est aussi un travail exquis de délicatesse, dont les teintes pastel enchantées évoquent à l’occasion Raoul Dufy. On n’avait pas vu une telle sensibilité à l’œuvre depuis les travaux de Michel Ocelot. Une ou deux allusions politiques ne feront sans doute sourire que les parents mais tous prendront un plaisir dont nous nous portons garants à cette sortie pour petits et grands, festive par excellence."
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